mercredi 29 octobre 2025

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 documents maritimes troisième république

                             marine. Manuscrit autographe d'un engagé volontaire, Mon ser -

marine. Manuscrit autographe d'un engagé volontaire, Mon service militaire, [1924 ou après] ; cahier d'écolier in-4 de 98 pages petit in-4, couv. papier vert illustrée Parthénon. Journal de bord personnel d'un marin lors de la campagne au Moyen-Orient, du 4e dépôt, matricule 20799, du 8 juin 1921 au 22 mars 1924. Engagé à Rochefort, après deux mois d'entraînement à Toulon il s'embarque sur l'aviso Béthune conçu pour lutter contre les sous-marins : Port-Saïd, détroit de Messine, Beyrouth, Alexandrie (octobre 1922) : " j'ai visité le musée gréco-romain, c'est là, pour la première fois que j'ai vu des momies, datant du 1er siècle ; le tout était intéressant ; j'ai remarqué que les Égyptiens sont plutôt favorables à la France qu'à l'Angleterre qu'il déteste. Là nous avons beaucoup de distractions ; cinémas, haschich "... Récit détaillé d'un pèlerinage à Jérusalem en avril 1923 : couvents et églises, le tombeau du Christ, le mont des Oliviers, Bethléem, la grotte de la Nativité, la mosquée d'Omar, la forteresse Antonia, la grotte de l'Agonie, le chemin de croix, le mur des Lamentations, et le torrent du Cédron où " la population est Bédouine, habitant des maisons carrées en pierre avec toit en terre. Après ces terrains fertiles nous arrivons à la fontaine de Jihon, Salomon y fut sacré roi, David l'utilisa pour prendre la ville en faisant passer ses soldats dans des torrents qui avaient cette fontaine pour débouchée. En longeant les fortifications nous apercevons creusé sur un rocher très élevé un tombeau, datant de deux mille huit cents ans, les ermites le convertirent en grotte pour s'abriter "... De mai à octobre, déplacements entre Beyrouth, Mersina, Alexandrette, Hammana, Baalbek, Kessab, Port-Saïd ; fin novembre, départ pour Chypre ; en décembre il embarque sur l'Armand Behic à Beyrouth, fête la Noël à Alexandrie. On prend à bord comme passagers quelques personnalités et de jeunes gens " de race algérienne, quoique ayant passé toute leur vie en Égypte ils tie

documents maritimes

 


marine. 8 L.A.S., L.S. ou P.S., fin XVIIIe-XIXe siècle. - 

marine. 8 L.A.S., L.S. ou P.S., fin XVIIIe-XIXe siècle. Charles Baudin (recommandation du Dr Kessler, médecin de la Reine de Portugal), Amédée-Anatole Courbet (en-tête Escadre de l'Extrême-Orient. Vice-Amiral Commandant en chef), Guy-Victor Duperré (à son en-tête et aux armes royales), Benoît-Georges de Najac (ordonnateur de la Marine à Brest, belle vignette Liberté des mers), Alexis Pothuau (commandant supérieur des Forts du Sud, à un général, 1870), Paul Servan (plainte d'être déchu de son commandement en chef de la division navale de l'Atlantique). Plus un certificat signé par plus de 60 officiers de la Marine en faveur de l'amiral Honoré Ganteaume, calomnié (Toulon, 1815), et un document signé par des administrateurs maritimes et civils de Port-la-Montagne, relatif aux défenseurs de la patrie du Censeur (Toulon, 1795).

Jacques-François-Marie-Achille Bouvier de La Motte Villarceau,

 


MARINE. 21 L.S. ou P.S. à Jacques-François-Marie-Achille Bou - 

MARINE. 21 L.S. ou P.S. à Jacques-François-Marie-Achille Bouvier de La Motte Villarceau, ou le concernant, Brest, Paris, Lorient, Bélème (Martinique) 1814-1847. Certificats, lettres de service, état de services, permissions, etc. Documents signés par Albin Roussin, Yves Le Coat de Saint-Haouen, le comte Du Bouchage, Louis XVIII, François-André Baudin, Gaspard marquis de Clermont-Tonnerre, Chabrol de Crouzol, Henri comte de Rigny, Armand baron de Mackau, Victor-Guy Duperré, Fidèle Cosmao, etc. On joint un f. de comptes et un brouillon au ministre.


Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome


 Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome. 3 dessins or - 

Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome. 3 dessins originaux (1845-1847), et 52 lettres à lui adressées, 1836-1845. Trois dessins réalisés pendant un voyage aux Antilles, et correspondance familiale du jeune marin. Le jeune Mouchez était alors second à bord du navire Le Cassard, un brig de 20 canons, construit à Lorient en 1830 et mis à flot en 1832 ; incorporé à la division navale des Antilles, il quitta Brest le 9 mai 1845 pour se rendre en Guyane, en Martinique, en Guadeloupe, au Venezuela, en Colombie et en Haïti. Le retour à Brest eut lieu le 4 juillet 1847. Les dessins sont exécutés au crayon noir, sur papier (environ 16 x 21 cm chaque). – Mr Huard, enseigne. Le jeune officier de marine, de profil, est assis sur une chaise, fumant une cigarette. Enseigne de vaisseau, Huart navigua, avec Mouchez, sur le Cassard. – Gaillard arrière du Cassard, avec trois canons. – Étude de la nature ; un homme assis sur une petite construction en briques, coiffé d’un chapeau, fumant et tenant sur ses genoux un livre ou un carnet de dessins ; et deux moutons. Correspondance familiale : 52 lettres, la plupart L.A.S., adressées à Mouchez par sa famille ou des amis proches, plus 7 lettres adressées à sa famille, soit 59 lettres au total. Paris, Chatou, Versailles, Madrid, etc., 1836-1845, in-8 ou in-4 (165 p.). Elle commence en février 1836, lorsque Mouchez était élève au collège royal de Versailles (lycée Hoche actuel), et s’achève en avril 1845, peu avant son départ pour les Antilles. Les lettres se rapportent à ses études, notamment à bord de l’Orion, en rade de Brest, à ses premières navigations (Amérique du Sud, Extrême-Orient), et aux événements survenus dans la famille. Les lettres sont écrites par son père Jacques-Barthélémy (24, Paris et Chatou 1836-1842 ; plus 2 lettres aux Transon), sa mère Louise-Cécile née Bazin (7, Paris et Chatou 1837-1843), sa demi-sœur Sophie Finat (fille du premier lit de J.-B. Mouchez ; 15 l., de Toulouse, Montauban et Paris 1837-1839), son oncle Abel Transon (3, Versailles 1836-1845), ou par des amis et condisciples (8, Versailles, Brest, Gorée, Batavia, 1838-1844, notamment par Edmond Paulin Dubois et Léon Mabon de Beaulieu), Belle correspondance, riche en renseignements sur Mouchez et sa famille. Provenance : archives de la famille Mouchez.

amiral MOUCHEZ Charles


 Charles MOUCHEZ (1867-1911) officier de marine, fils de l’am - Lot 240

Charles MOUCHEZ (1867-1911) officier de marine, fils de l’amiral. 48 L.A.S., 1886-1887 et 1890, à sa famille ; environ 225 pages in-8. Intéressante correspondance à ses parents lors de ses navigations. Charles Mouchez entra dans la Marine en 1885. La première série de lettres, qui s’étend du 6 janvier 1886 au 23 juillet 1887, comprend 16 lettres à son père, 12 lettres à sa mère et une lettre à sa sœur Marie. Elle se rapporte à sa scolarité à l’École navale, installée à l’époque sur le Borda en rade de Brest. Il raconte la vie à bord du navire-école : cours, professeurs, examens, notes obtenues, inspections, exercices pratiques (manœuvres, tir au canon ou au fusil) ; mais aussi l’arrivée de navires dans la rade de Brest, les relations familiales, les visites à terre, etc. Mouchez évoque aussi les difficultés qu’il rencontra lors de sa scolarité. Citons cette lettre : « Je reviens de corvette assez fatigué. J’étais gabier de combat de grand perroquet. C’est-à-dire que toute la journée je suis resté en haut dans la mâture à souquer. Nous n’avions avec nous aucun gabier matelot. De telle sorte qu’il a fallu se débrouiller tout seul. J’y suis arrivé assez bien mais ça a été au détriment de la peau de mes mains et de ma tête. Il y avait une jolie brise de NE qui vous coupait la figure et les mains. Ça n’a pas été drôle toute la journée. Enfin j’ai appris quelque chose... » (17 mars 1887, à sa mère). L’autre série de lettres est écrite du 31 octobre au 23 décembre 1890, de Malte, Alger, Toulon, Salins d’Hyères, lors de croisières en Méditerranée sur le Redoutable, l’Amiral Baudin et la Dague. Elle comprend 10 lettres adressées à son père Ernest Mouchez, et 9 à sa mère. À Malte, il se rend à des réceptions, effectue la visite de la ville et donne une description du port. Le 2 novembre, l’Amiral Baudin appareille pour Alger. Mouchez travaille alors sur le rôle du bord, la répartition de l’équipage aux différents postes (combat, incendie, voie d’eau, inspection, couchage). Il profite de ce séjour (3 -13 novembre), pour rendre visite à son oncle à Chabet El Ameur, en Kabylie. De retour à Toulon, Mouchez s’embarque sur la Dague, un aviso-torpilleur commandé par le capitaine Baudry. Le 10 décembre, le bâtiment quitte Toulon pour effectuer des exercices de lancement de torpilles et revient le soir même. Le lendemain, il appareille avec l’escadre pour effectuer des manœuvres dans la rade des Salins d’Hyères. La nuit tombée, ils font des exercices de tir sur des cibles éclairées par des projecteurs, en utilisant des canons revolver à tir rapide ; ils effectuent aussi des exercices de signaux… Etc.

Edward BELCHER (1799-1877)]

 Lot 379
MARINE. [Edward BELCHER (1799-1877)]. Manuscrit, Documents nautiques, [vers. 1850] ; cahier in-4 de 60 pages, broché. Extraits de l’ouvrage du capitaine Edward Belcher, Narrative of the Voyage of H.M.S. Samarang during the years 1843-46 (Londres, 1848). Rédigées en français, elles contiennent un grand nombre de renseignements sur la navigation entre Singapour et le Japon, en passant par Bornéo, les îles Célèbes, Mindanao, Hong Kong, la Chine et la Corée. Elles ne sont pas classées dans l’ordre chronologique du voyage, mais par zones géographiques. À la fin se trouvent des instructions pour naviguer sur le Yang-Tsé-Kiang. C’est au cours de cette campagne que fut découvert, au large des côtes coréennes, l’archipel de Port Hamilton, mentionné page 45 du présent manuscrit. Les localités ou les pays mentionnés sont Singapour, Bornéo (Banguay, Balambangan, Unsang), les îles Célèbes (Slime Island), les Philippines (Tawi Tawi, îles Sulu, îles Cagayan, Mindanao, Basilan, Balabac, Damaran, îles Calamian, Cabra, Panagatan, Panay, Cuyo, Manille, Looc Bay, Labuan, île d’Apo, Mindoro, îles Batan), la Corée (Quelpart ou Jeju, Port Hamilton ou Geomundo), le Japon (îles Meia-Co-Shimah ou Miyako-Jima, Port Haddington ou Nagura Wan). Le nom du navire, le Samarang, est cité à plusieurs reprises dans le manuscrit. Une liste complète des positions déterminées pendant le voyage se trouve pp. 48-51, les longitudes étant calculées par rapport au méridien de Paris. Provenance : archives de Gaston de Rocquemaure

documents maritimes seconde republique

gardes de la marine

 documents maritimes sous Louis XVI

                             MARINE. Manuscrit, Liste des Gardes de la Marine nommés par - Lot 323

MARINE. Manuscrit, Liste des Gardes de la Marine nommés par le Roy suivant le rang qui leur est échu par le sort dans la liste générale, [Versailles, 12 août 1779] ; cahier de 7 pages in-4, lié par des rubans de soie bleue. Liste manuscrite, de l'époque, de 90 gardes-marine, dont 43 sont affectés au port de Brest, 24 à Rochefort et 23 à Toulon. On y relève notamment : La Crosse (Jean-Baptiste Raymond, futur préfet colonial de la Guadeloupe) et du Roy de Chaumarey (Jean Hugues Duroi de Chaumareys, futur commandant de la Méduse). Provenance : archives personnelles de François Aymar, chevalier, puis baron de Monteil

capitaine Pierre-Paul DUBUC,


ARINE. 2 P.S., Saint-Domingue et Bermudes février-avril 177 - Lot 322

MARINE. 2 P.S., Saint-Domingue et Bermudes février-avril 1776 ; 2 pages et quart in-fol. en partie impr., et 1 page grand in-fol. avec sceau sous papier en anglais. Naufrage d'un brigantin aux Bermudes. Parti du Cap-Français (actuellement Cap-Haïtien) le 2 mars 1776 pour rejoindre Marseille, le brigantin l'Heureuse Marie fit naufrage au large des Bermudes le 19 du même mois. Son capitaine, Pierre Paul Dubuc, obtint du gouverneur britannique, George James Bruere, l'autorisation d'acheter un nouveau navire, le Bermudian, qui acheva la traversée et fut désarmé à Saint-Malo le 2 juin 1776. - Rolle de l'équipage du Brigantin l'Heureuse Marie. P.S. par le capitaine Pierre-Paul DUBUC, Cap François 26 février 1776. Rôle d'équipage avec les noms et gages mensuels des personnes embarquées au Cap et débarquées ou embarquées aux Bermudes, dont Dubuc de Saint-Malo, le maître d'équipage Pierre Redonet, de Bayonne (débarqué à la Bermude), etc. En tout onze personnes sont mentionnées. [Il pourrait s'agir du même Pierre-Paul Dubuc qui fut, par la suite, commandant en chef des armées de Tipoo-Saïb en Inde ; soupçonné de travailler pour le gouvernement britannique, il fut arrêté en revenant de Pondichéry et condamné à mort par un jugement du 11 prairial XIII.]. - P.S. par le gouverneur des Bermudes, George James BRUERE (1721-1780), qui autorise Dubuc à acheter une petite goélette pour rentrer en France, et demande de l'autoriser à circuler librement dans les ports, rivières et colonies britanniques. [Gouverneur des Bermudes de 1764 à 1780, Bruere renforça le contrôle des esclaves dans la colonie et s'opposa aux Bermudiens qui manifestaient leur sympathie pour l'insurrection américaine.]

Jacques François Grout de SAINT-GEORGES


                             MARINE. Jacques François Grout de SAINT-GEORGES (1704-1763). - 

MARINE. Jacques François Grout de SAINT-GEORGES (1704-1763). Manuscrit (autographe ?), [Bataille du Cap Finisterre, 1747] ; 3 pages in-fol. Récit par un officier participant de la bataille navale du cap Finisterre, au nord-ouest de l'Espagne, qui eut lieu le 14 mai 1747 entre l'escadre française commandée par Jacques Pierre de Taffanel de La Jonquière, et la flotte britannique placée sous le commandement de l'amiral George Anson, au moment de la guerre de Succession d'Autriche. L'auteur, Jacques François Grout de Saint-Georges, commandait l'Invincible, un vaisseau de 74 canons et 711 hommes d'équipage : " Le 14 may à sept heures et demie du matin, m'estimant alors à 25 lieues au nord du cap de Finistere, on eut connoissance du haut des mâts de plusieurs voiles du coté du vent, qui souffloit alors du coté du nord est ; on les reconnut distinctement sur les 9 heures et demie au nombre de dix sept, parmi lesquelles on put juger à dix heures et demie qu'il y en avoit 14 d'apparence, et que ces vaisseaux forçoient de voile droit sur nous "... À 10 heures, La Jonquière donne l'ordre de se préparer au combat et de faire route vers l'ouest sud-ouest. À midi, il ordonne à une frégate de faire voile en direction du sud-ouest avec les vaisseaux marchands qu'il escortait ; en même temps, il fait signal aux vaisseaux de guerre de se mettre en ligne. L'Invincible était alors le matelot arrière du navire-amiral, le Sérieux, monté par La Jonquière. Les combats commencent à 3 heures de l'après-midi : " Après avoir mis l'Apollon sous mon canon à stribord je commençay le combat en attaquant par basbord l'avant garde [britannique] où étoit le Centurion, le Namur et le Yarmouth, et pour les empêcher de gagner notre tête, ce qui étoit le seul moyen de sauver la flotte en arrêtant l'ennemi "... L'Invincible tire sur ces trois bâtiments et fracasse leurs mâts, mais il est lui-même lourdement endommagé, de même que les autres navires de l'escadre. La situation devient alors confuse : " Les vaisseaux se mêlèrent de façon que la fumée et le feu permettoit à peine de reconnoitre les pavillons, ce qui fit que quelques vaisseaux tirèrent sur les leurs "... L'Invincible continue de se défendre et arrive à repousser le Namur. Attaqué en même temps par plusieurs navires, il ne peut continuer le combat : " Il m'étoit impossible d'en aborder aucun ny gouverner faute de voiles. Étant seul à l'arrière-garde, sans espérance de secours, ayant 6 pieds d'eau dans la cale [...] et enfin le grand mât tombant sur le gaillard, le bien de l'Etat ne me demandant plus que de sauver les hommes, je fis amener par l'amiral ayant tiré pendant près de 4 heures selon le compte des canonniers, plus de 2000 coups de canon, et 10000 coups de fusil. Le chirurgien comptant que nous avons perdu cent trente-cinq hommes tués ou morts de leurs blessures après le combat, et 80 qui restent blessés "... Les autres navires se rendent également et leurs équipages sont faits prisonniers : " Messieurs les capitaines anglois nous ont traité avec toute la décence et la politesse possible, surtout M. l'amiral Anson. Les Anglois sont trop gens d'honneur pour faire trophée [d']une victoire gagnée avec des forces 4 fois supérieures ". À la suite se trouve la liste des bâtiments français (9) et anglais (17) qui ont combattu : noms des vaisseaux, hommes d'équipage, nombre de canons, calibre des canons.

de ROQUEMAUREL Gaston

 


MARINE. Gaston de ROQUEMAUREL (1804-1878) officier de marine - Lot 220

MARINE. Gaston de ROQUEMAUREL (1804-1878) officier de marine et explorateur. Manuscrit autographe, Notes sur le vaisseau le Montebello, de 120 c. armé à Toulon en 1834; 9pages in-fol. Description technique d’un navire de 120 canons. Ancien élève de l’École polytechnique, Gaston de Rocquemaurel servit au Levant puis participa, en 1830, au blocus et à l’expédition d’Alger. Il s’intéressa aux techniques de manœuvres et à celles relatives à l’artillerie. Promu lieutenant de vaisseau en janvier 1834, il écrivit ces notes concernant le Montebello, un vaisseau de 120 canons qui avait été construit à Toulon et mis en service en 1813. [Par la suite, Rocquemaurel sera le second de Dumont d’Urville sur l’Astrolabe lors de l’expédition au Pôle Sud et en Océanie (1837-1840).]
Toutes les caractéristiques techniques du navire sont ici exposées: tirant d’eau, longueur, largeur, épaisseur, hauteur, matage, lest en fer, position du lest, cale à eau, plans et plateformes, vivres, grande cale, robinets, soute aux voiles, prison, affûts de rechange, archi-pompe, soute à étoupe, bassins, puits à boulets, magasin général, soute aux légumes, soute à biscuit, coqueron, soute aux poudres, passage des poudres,
entrepont, batterie de 36, de 24 et de 18, pont, mature, voilure, rôles (répartition de l’équipage selon les postes, soit 1071 hommes au total), etc.
On joint divers notes autographes (environ 20pp. formats divers et une vingtaine de dessins ou croquis, défauts), 1829-1833 et s.d., sur les bombes, mortiers, bombardes, galiotes à bombes, et les affûts de canon; et des notes de lecture d’après des rapports de Las Cases, sur l’établissement de la Hollande, les provinces illyriennes et les ports français (8p. in-fol., défauts). Plus une L.A. (brouillon), Macao 25 octobre 1851, son ami Marenge (2pages grand in-8, un bord rongé), sur sa navigation en Chine.



documents maritimes sous la restauration

mallet amiral

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marine. 4 pièces, dont 3 P.S. par le contre-amiral Mallet, m - Lot 218

marine. 4 pièces, dont 3 P.S. par le contre-amiral Mallet, major-général de l’Armée navale, mars-septembre 1830; 1 page in-fol. chaque, en-têtes Marine-Royale, la plupart avec vignette et cachet encre (qqs lég. défauts). Expédition d’Alger. Ordres de service pour Joseph-Henri-Gabriel de Thomas de Saint-Laurent (1798-1836), lieutenant de vaisseau: «de cesser ses services à la Majorité, et de descendre immédiatement à Marseille pour y être adjoint à M. Dubreuil» (Toulon 24 mars); «d’effectuer son retour à Toulon le 12 mai 1830» (7 mai); «de continuer ses services à terre à Torre Chica [Alger] auprès de Mr le Capit. de vau Bon Hugon. Cet officier comptera sur la corvette la Créole pour la solde et le traitement de table qui lui seront acquis individuellement» (Provence 28 juin); «de débarquer demain 1er octobre de la corvette la Créole», pour se mettre à la disposition du préfet maritime de Toulon (L’Alger 30 septembre).

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                             marine. Capitaine PHILIBERT. Manuscrit autographe, début XIX - Lot 217

marine. Capitaine PHILIBERT. Manuscrit autographe, début XIXe siècle; in-fol. de 160 pages (plus ff. blancs), cartonnage dos toile (usagé). Recueil de récits, instructions, observations et notes sur la navigation, par le capitaine Philibert, connu pour son expédition en Asie en 1819 et 1820. Mâts, vaisseaux démâtés, «gouvernail de Pakenham», «machine d’Elwier»... Méthode de Romme pour le calcul de la longitude... Réduction de la distance apparente à la distance vraie d’après la méthode de Maingen... Tableau des immersions principales de bâtiments armés employés dans la flottille nationale... Instruction pratique sur la navigation de l’Amérique dans le golfe du Mexique... Route de La Havane... «Sur le voyage de M. de La Perouze»... «Embassade et voyage en Chine par Macartenay année 92, 93 et 94»: récit du voyage du Lion... Instructions pour naviguer en divers endroits d’Amérique du Nord, à Saint-Domingue, dans le canal de Bahama... Notes ou résumés de combats navals en Amérique, en Inde... Notices sur quelques grands capitaines: Forbin, Duguay-Trouin, Duquesne... Extrait d’un récit de la mutinerie du Bounty, et de l’extraordinaire voyage de la chaloupe commandée par le capitaine Bligh... Sur la marine danoise, l’île Saint-Thomas, l’île de Curaçao, etc.

document maritime sous la révolution

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                             MARINE. Manuscrit, Sur la Marine, [vers 1795]; cahier de 10p - Lot 214

MARINE. Manuscrit, Sur la Marine, [vers 1795]; cahier de 10pages in-fol. liées d’un ruban tricolore. Projet de réorganisation de la Marine sous la Révolution. 
Ce manuscrit, d’une petite écriture très lisible, correspond à la seconde partie d’une étude sur la Marine; elle est consacrée à la réorganisation de la marine militaire française dans les premières années de la République, et porte cette phrase en exergue: «L’espoir et la crainte composent le mobile des actions de l’homme».
L’auteur, resté anonyme, s’intéresse en premier lieu au personnel nécessaire à bord des navires. Estimant que le nombre d’officiers et de marins doit être «absolument suffisant et nécessaire», il donne, pour chaque grade et classe, l’âge minimum requis ainsi que la rémunération correspondante en francs. Il propose de créer un nouveau grade entre les aspirants de marine et les lieutenants de vaisseau: «un Maître surveillant sur chaque bâtiment de guerre (qui sera à l’instar des Masters sur les bâtiments de guerre d’Angleterre). Son devoir sera d’être sur le tillac auprès du capitaine ou du commandant de la manœuvre pour transmettre, avec un porte-voix, les ordres de ce chef à tout ou à quiconque de l’équipage pendant les manœuvres délicates, comme de mauvais temps, d’entrées ou de sorties des ports et rades, de chasse, de retraite et de combats»… On préconise la création d’un «Comité spécial composé de médecins et de chirurgiens» chargé de vérifier les qualités physiques et intellectuelles des jeunes gens désireux de servir dans la Marine... Etc.

Étienne Massilian de Sanilhac, 1765-1828;

  

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Étienne Massilian de Sanilhac, 1765-1828;


MARINE. Ensemble de 19 pièces relatives à la carrière dans l - Lot 213

MARINE. Ensemble de 19 pièces relatives à la carrière dans la Marine royale du capitaine de vaisseau Étienne Massilian de Sanilhac, 1765-1828; formats divers. Bel ensemble sur la carrière du capitaine de vaisseau Étienne Massilian de Sanilhac (Montpellier 1748-1827). [Massilian de Sanilhac commença à servir dans la marine en qualité de volontaire en 1765. Il fut reçu garde de la marine le 12 janvier 1766, enseigne de vaisseau (1773) et lieutenant de vaisseau (1779). Chevalier de l’ordre de Saint-Louis en 1780 «en récompense d’une blessure reçue au combat livré devant la Grenade», il est ensuite promu major de vaisseau (1786) et enfin capitaine de vaisseau en 1814. Il a servi dans des bâtiments sous le commandement de Forbin d’Oppede, Castellane-Majastre, et surtout, dans plusieurs campagnes, sous Suffren, notamment en 1778-1779 lors des guerres d’Indépendance américaine. Il participa également à des campagnes en Méditerranée, à la guerre de Tunis (1770), dans le Levant, à Newport contre l’amiral Barrington (1778) et aux Caraïbes contre l’amiral Byron (1779). Franc-maçon, Massilian de Sanilhac était membre de la loge de la marine La Parfaite Harmonie de Toulon.]
état des services en mer pour la période 1765-1789, grand placard rempli par Massilian de Sanilhac (plus une copie de 1816 avec lettre d’accompagnement). état de services à terre pour la période 1766-1791, établi par le Bureau des Revues de Toulon en 1815. Extrait du registre des conseils extraordinaires tenu le 7 octobre 1787 au bureau de la Majorité générale de la Marine pour l’examen des capitaines commandant des bâtiments à leur désarmement, délivrant à Massilian de Sanilhac un certificat pour bonne conduite durant la campagne sur les côtes françaises à bord du Gave. 12 lettres à lui adressées, relatives à l’attribution de sa décoration du Lys (1814), à sa pension de retraite (1815-1816, certaines par les ministres de la marine Beugnot et Gratet, plus le brevet de sa pension), à sa pension d’infirmité, à sa demande de pension en qualité de Chevalier de Saint-Louis (1825-1828, par le ministre Chabrol de Crouzol et le maire de Montpellier Cambacérès, plus une copie autographe de la demande de pension de Massilian auprès du ministre), etc.
On joint 3 copies de pièces produites par les héritiers de Massilian (acte de décès, certificat de propriété, déclaration des héritiers), et une lettre du préfet de l’Hérault à eux adressée.

documents marine ancien régime

 documents marine

                             marine. 3 lettres ou pièces, 1657-1779. - 

marine. 3 lettres ou pièces, 1657-1779. Factum pour messire Jean Baptiste de Montolieu, capitaine d’une des Galleres du Roy, contre des marchands de Marseille et des marchands anglais, [1657]. Nomination de l’enseigne de vaisseau Ruis comme aide-major dans la campagne aux Antilles, signée en mer par le capitaine de vaisseau Duguay, à bord du Magnanime (1745). Copie conforme d’une lettre de Sartine à La Touche-Tréville au sujet de la pêche par les navires anglais (1779).

documents marine sous la restauration

 


MARINE. 5 P.S., 1814-1836; 1 page in-fol. chaque, 4 vignette - Lot 233

MARINE. 5 P.S., 1814-1836; 1 page in-fol. chaque, 4 vignettes aux armes royales. Ordres, lettres de service et feuilles de route de François Autier, de Saint-Malo, élève de l’École spéciale de Marine, puis aspirant, d’octobre 1814 à juin 1836. On relève les signatures du comte de Jaucourt et de Marquisant.

SABOURIN Etienne Napoléon III

documents maritimes sous Napoleon III


 tAHITI. Étienne SABOURIN (1813-1868?) lieutenant de vaisseau 


TAHITI. Étienne SABOURIN (1813-1868?) lieutenant de vaisseau. L.A.S., Taïti 20 octobre 1861, à Louis-Eugène Gaultier de La Richerie, Commandant particulier de Taïti; 3pages in-4. Récit d’une longue traversée vers Tahiti, avec de multiples incidents. Sabourin commandait le transport à voiles la Dorade. Parti de Rochefort le 5 juillet 1860, il se dirigea vers Gorée où il arriva le 22 du même mois. Ayant des réparations à effectuer, il y séjourna jusqu’au 29 septembre, avant de reprendre la route vers le cap de Bonne-Espérance. Mais un fort coup de vent provoqua la cassure d’une vergue de hune et d’un foc, ce qui l’obligea à relâcher à Rio de Janeiro jusqu’au 17 octobre. Il relate la suite: «J’ai eu une très belle traversée jusqu’à la terre de Van-Diemen mais de là à Sydney, j’ai toujours été contrarié par des vents contraires et des calmes. Je suis arrivé à Sydney le 27 décembre et reparti le 6 janvier 1861 pour la Nouvelle-Calédonie où je suis arrivé le 26 janvier [...]. Ayant cassé une seconde vergue d’hune dans la traversée de Sydney à la Nouvelle-Calédonie, et ne trouvant pas dans ce port de bois propice pour faire une vergue, et le magasin des subsistances n’ayant pas les vivres qui m’étaient nécessaires, je fus forcé de retourner à Sydney pour m’approvisionner». Malade, Sabourin quitta Sydney le 6 mai 1861 pour la Nouvelle-Zélande et mouilla à Wellington le 7 juin. Le mauvais temps et son état de santé l’empêchèrent de reprendre la mer avant le 26 septembre, date de son départ. Finalement, il atteignit Tahiti en octobre 1861, après 15 mois et 15 jours de traversée, selon les annotations portées en marge

documents maritimes restauration


 certificat

connaissements maritimes

 connaissements maritimes.



Document maritime Louis XV 1772.


 promotion 1772

samedi 20 septembre 2025

REGAMEY Felix

 🎨 Félix Régamey : le trait du large et l’âme du lointain
Né à Paris en 1844, Félix Régamey est l’un de ces artistes insaisissables dont la vie ressemble à un carnet de voyage. Fils du peintre Louis Pierre Guillaume Régamey, il baigne très tôt dans le dessin et la caricature. Formé à l’École des beaux-arts de Paris et chez Horace Lecoq de Boisbaudran, il développe une sensibilité aiguë à l’observation directe — une qualité qui marquera toute son œuvre.

🖋️ De la satire à l’Asie : un parcours atypique
Régamey commence sa carrière dans la presse satirique : Le Journal amusant, La Vie parisienne, Les Faits-Divers illustrés… mais son destin bascule après la Commune de Paris, où son engagement politique le contraint à l’exil à Londres. Là, il croise Verlaine et Rimbaud, qu’il aide financièrement — preuve d’une générosité discrète mais constante.En 1876, il retrouve Émile Guimet à Philadelphie. Ensemble, ils partent pour un périple en Asie : Japon, Chine, Asie du Sud-Est, Inde. Régamey y réalise des aquarelles ethnographiques d’une finesse remarquable, exposées à l’Exposition universelle de 1878 et publiées dans Les Promenades japonaises. Ces œuvres contribuent à nourrir le japonisme en France, bien avant que Van Gogh ou Monet ne s’en emparent.

⚓ Peintre officiel de la Marine
En 1903, Félix Régamey est nommé peintre officiel de la Marine — reconnaissance tardive mais méritée pour un homme qui a su capter l’esprit du voyage, du large, et des civilisations maritimes. Ses œuvres marines ne sont pas seulement des paysages : ce sont des récits visuels, des fragments d’ailleurs, portés par une main qui sait dessiner le vent autant que les voiles

*.🧠 Un penseur utopiste
Régamey était aussi un adepte du fouriérisme, courant humaniste et utopique. Il croyait en une société plus juste, plus harmonieuse, et cette foi transparaît dans ses dessins, souvent empreints de douceur et de respect pour les cultures rencontrées. Il n’était pas un copieur de l’Orient, mais un interprète sensible, un passeur d’émotions.

🕊️ Fin de parcours
Affaibli par une grippe, il meurt en 1907 à Clamart. Il laisse derrière lui une œuvre riche, variée, et profondément humaine. Trop souvent éclipsé par son frère Frédéric ou par les grands noms du japonisme, Félix Régamey mérite d’être redécouvert — non comme un simple peintre de marine, mais comme un voyageur du trait, un poète du pinceau.


 

mercredi 14 mai 2025

nouveau livre BRECHON Eric

Bonjour,


Ancien officier marinier en retraite, je tenais à vous fair savoir que mon
récit autobiographique intitulé "Mes seize ans dans la Marine" Une odyssée au XXe siècle, venait de paraitre aux éditions Vérone.
Cordialement
Eric Bréchon



jeudi 8 mai 2025

Fremond pierre .