jeudi 23 décembre 2021

villaret de joyeuse amiral

 

                                   Résultat : 500EUR
MARTINIQUE et GUYANE, 1804.

Deux lettres signées, l'une de l'Amiral Louis-Thomas Villaret de Joyeuse (1747- 1812) et l'autre par le commissaire du Consulat en Guyane Victor Hugues (1761- 1826), 5 pages in-4, une avec adresse. ; Fort-de-France, 1er Nivôse an 13 (22 décembre 1804) et Cayenne, 4 Thermidor an 12 (23 juillet 1804). En-têtes imprimés des Colonies, une vignette (Boppe & Bonnet n° 170 avec quelques variantes). « ... Quant aux domestiques... les maîtres... ne les vendent... qu'en leur permettant de se choisir des maîtres... ». Missives adressées au Consul de France à New York, le général Gabriel-Venance Rey (1763-1836), tombé en disgrâce dans l'armée après le coup d'état du 18 Brumaire. - Fort-de-France, 22 décembre 1804. Lettre signée « Villaret » avec post-scriptum autographe de 11 lignes, relative à la pénurie de bois qui oblige la Martinique à importer à prix d'or et aux domestiques, fort difficiles à trouver lorsqu'ils sont bons sujets, leurs maîtres ne les cédant pas « ... ou au moins ne les vendent qu'en leur permettant de se choisir des maîtres qu' ils ne prennent jamais hors du Pays [sauf s'ils] sont de mauvais sujets... », etc. Bien qu'aboli en 1794, l'esclavage avait été rétabli à la Martinique en 1802. - Cayenne, 23 juillet 1804. Lettre signée « Victor Hugues » par le commandant en chef de Guyane française, annonçant l'embarquement « ... à bord du navire américain Le Thomas... de sept prisonniers de guerre (noms cités)... vous voudrez bien opérer l' échange avec le Consul anglais pour délivrer autant de malheureux français qui seraient à Halifax. Je me sers de ce moyen, n'ayant pas encore eu occasion d'avoir un Cartel avec les Généraux de Sa majesté Britannique... ». L'abolition de l'esclavage, votée par la Convention en 1794, était restée sans effet à la Martinique du fait qu'elle appartenait alors aux Anglais. A la Guadeloupe par contre, l'esclavage avait été aboli lorsque Victor Hugues y occupait le poste de commissaire de la République.                         

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