vendredi 25 mars 2011

Duc d' Angoulème Amiral de France

le Duc d'Angoulème
musée départemental DOBREE
S A R Monseigneur le duc d'Angoulème grand Amiral de France visitant les ports de mer du Royaume

Louis Antoine d’Artois, duc d’Angoulême (1775-1844)

Fils aîné de Charles X de France (1757-1836) et de Marie-Thérèse de Sardaigne (1756-1805), frère de Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, Louis-Antoine d’Artois est titré à sa naissance duc d’Angoulême par Louis XVI de France. Il épouse, en 1799, sa cousine germaine Marie-Thérèse-Charlotte de France (1778-1851), fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette.

Le duc d’Angoulême fut le premier Bourbon à arriver en France après le départ de Napoléon en 1814. Dépêché par Louis XVIII de Hartwell, le duc d’Angoulême débarqua à St-Jean-de-Luz le 11 février et fit son entrée à Bordeaux aux côtés du Maréchal Beresford, à la tête de quelques milliers d’hommes de l’armée anglaise, le 12 mars 1814. Malgré la présence des anglais, c’est bien au duc d’Angoulême que le maire de Bordeaux, Jean-Baptiste Lynch, remit les clefs de la ville. Le duc d’Angoulême connut alors son heure de gloire et Bordeaux fut la première grande ville de France à célébrer le retour des Bourbon.

A l’avènement de son père Charles X, en 1824, il devient dauphin de France puis Louis de France. Mais, en 1830, les soulèvements de Paris obligent Charles X et le dauphin à abdiquer, en faveur du duc de Bordeaux, et poussent la Famille royale à l’exil. Officiellement, le duc d’Angoulême régna sur le trône de France vingt minutes, laps de temps entre l’abdication de son père et la signature de son propre renoncement.

A la mort de son père, le 6 novembre 1836, Louis-Antoine de France devient l’aîné des descendants d’Hugues Capet, de St Louis, d’Henri IV et de Louis XIV. Les légitimistes, qui pensent que seul l’aîné des Capétiens peut être roi de France, le reconnaissent alors comme « roi de France et de Navarre » sous le nom de « Louis XIX ». A sa mort, le 3 juin 1844, son neveu le duc de Bordeaux (1820-1883) lui succède comme aîné des Capétiens et chef de la maison de France sous le nom d’Henri V.

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