Résumé
« Après quelques questions d’usage sur ma famille et mes études, le gradé qui était devant
moi me demanda ce que je voulais faire dans la Marine Nationale. Sans complexe ni
hésitation je lui répondis : « nageur de combat. »
« Maurice, viens vite voir, nous avons un plaisantin », dit-il en s’adressant à un de ses
collègues qui se trouvait dans la salle. Tu veux être… ? Tu sais de quoi tu parles ? »
1965, Jean-Pierre Roybon, jeune toulonnais de tout juste dix-sept ans et fou de plongée sousmarine,
fait ses « trois jours » de sélection en vue de s’engager dans la Marine. Un brin
goguenard, le recruteur lui détaille les degrés de la très haute échelle, aux barreaux plutôt
glissants, qui lui permettrait d’accéder à son rêve : d’abord le brevet élémentaire de fusiliermarin
à l’école de Lorient, puis le redoutable stage commando, le même que celui que
passaient, un peu plus de vingt ans plus tôt, les hommes du commandant Kieffer avant de
débarquer en Normandie, ensuite le brevet parachutiste, à Pau, quelques mois très actif au
sein d’un commando de la Marine, et la possibilité d’accéder, peut-être, au cours de plongeur
de bord, lequel pouvait, toujours éventuellement, permettre d’accéder aux épreuves de
sélection du cours de nageur de combat. Si par hasard on avait survécu à tout cela sans faire
le fatal faux-pas sanctionné par un verdict d’inaptitude, alors on accédait au cours lui-même :
sept mois de labeurs et d’efforts acharnés sous la menace de l’exclusion définitive toujours
possible, jusqu’au dernier jour, avant de recevoir enfin l’insigne tant convoité aux deux
hippocampes ailés et le numéro de brevet qui faisait de vous un nageur de combat.
L’auteur
Né en 1948 à Toulon, quartier du Mourillon, Jean-Pierre Roybon
entre dans la Marine en 1965. Fusilier-Marin, certifié commando,
il est affecté au Commando de Monfort avant de pouvoir accéder
au cours de Nageur de Combat, dont il sort certifié en 1968. Il est
alors affecté au Commando Hubert, à Saint-Mandrier. Mais à la
suite d’un tragique événement familial, qu’il raconte dans son
livre, il prend la décision d’écourter sa carrière militaire et quitte
l’uniforme en 1972 pour devenir plongeur professionnel pour la
Direction des Travaux Maritimes, carrière qui le mènera jusqu’en
Polynésie.
Jean-Pierre Roybon raconte avec une verve joyeuse et décapante, écrivant comme il parle
avec son bel accent méridional qui fleure bon le thym et la farigoulette, en particulier
lorsqu’il raconte, en bon toulonnais, ses « coups » dans le fameux « Chicago », basse-ville et
quartier « chaud » du Toulon de l’époque. C’est sans la moindre exagération en revanche, ni
la plus petite rodomontade, qu’il décrit son entraînement et les techniques employées.
Un précieux et très complet récit de souvenirs de la vie d’un nageur de combat.
Jean-Pierre Roybon méritera son rêve en surmontant toutes ces
épreuves, et le raconte sans forfanterie, car ce n’est pas
seulement son aventure qu’il évoque, mais aussi celle de tous
ceux qui sont entrés dans la vie par la dure école des fusiliersmarins,
qu’ils aient ou non atteint, comme lui, le plus haut
degré de ce podium. Il décrit son parcours pour devenir le
nageur de combat n°407 (moins de 1 000 à ce jour), puis.........
Infos pratiques
. Livre broché 450 pages
. Format : 14,8 x 21 cm
. Cahier photo hors texte de
8 pages
. Prix : 20 € TTC
(18,96 HT / TVA 5,5 %)
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