vendredi 17 mai 2013

le naufrage du Lamoricière

Mystères, drames et naufrages


Maguy Dumond / Le Naufrage du Lamoricière



Le 9 janvier 1942, le Lamoricière, un paquebot français sombre, intact, en Méditterranée. Un Titanic français ? Une rescapée témoigne..

Rescapée du «Lamoricière», Maguy Courau Dumond est décédée

La vieillesse est un naufrage auquel nul n'échappe... Maguy Courau Dumond nous a quitté, à lâge de 101 ans. L'Ancre de Marine rend hommage à une femme d'exception, dont le courage et la lucidité ont fait l'admiration de tous ceux qui l'ont rencontré. Mme Courau Dumond est l'auteur du récit racontant le naufrage du paquebot français Lamoricière, dont elle fut l'une des rescapées.


Le 9 janvier 1942, en pleine tempête, un paquebot sombre, intact, la machine noyée, après avoir tenté de porter assistance à un cargo en perdition. Le naufrage fait près de 300 morts. Puis, un voile d'oubli tombe sur ce drame, masqué par les horreurs d'une guerre mondiale en pleine fureur.
Un témoignage, poignant : celui d'une jeune femme rescapée, après avoir passé des heures sur un radeau balayé par les vagues. Maguy Courau Dumond livre à chaud le récit détaillé du drame où son mari, Jacques, a trouvé la mort : son corps sera retrouvé, des semaines plus tard, sur les côtes espagnoles.

Aujourd'hui l'intérêt renait pour cette tragédie, l'une des plus graves catastrophes maritimes que la France ait connu. L'association French Lines se consacre à faire vivre la mémoire des grandes compagnies maritimes organise forums, conférences autour du naufrage du Lamoricière, dont le grand poète Max Pol Fouchet interprète ainsi le nom : la mort ici erre...
En 2008, grâce à la prouesse d'une équipe de plongeurs venue d'Italie, l'épave du paquebot, au prix d'efforts exceptionnels a été retrouvée et photographiée à plus de 150 mètres de profondeur. Un exploit technique et sportif qui ramena des fonds obscurs de bouleversantes images




Sous la plume d'un immense écrivain français, Edouard Peisson, le drame oublié du Lamoricière a donné naissance aux plus belles pages de notre littérature maritime, pages traduites dans toutes les langues.
Face au danger de la tempête établie, un commandant de paquebot a t il le droit de risquer la vie des passagers en portant secours à l'équipage d'un cargo ? Ou se trouve son devoir ?
« Dieu te juge » répond Edouard Peisson, qui donne ce titre à l'un des livres de la trilogie romanesque écrite autour de la transposition du drame du Lamoricière. Dieu, mais les hommes ?
L'écrivain a parfaitement saisi la portée de ce drame moral, dont il fait la trame d'un chef d'œuvre littéraire.


   
.http://www.wmaker.net/lamoriciere/Rescapee-du-Lamoriciere--Maguy-Courau-Dumond-est-decedee_a88.html







Luca Laudati, plongeur et journaliste de la revue italienne spécialisée SUB qui a organisé l’expédition a annoncé qu’il a retrouvé l’épave du paquebot français Lamoricière de la Compagnie Générale Transatlantique, qui a donné naissance ensuite à la Compagnie Générale Maritime (CGM). L’équipe était composée de plongeurs italiens et espagnols.
L’épave a été localisée à une profondeur de 156 m, à 10 km au large du Cap Favaritx, au nord-est de Minorque 
Ce bateau a fait naufrage en 1942 au large de l’île de Minorque (Baléares) et avait fait quelque 300 morts. Le Lamoricière, bateau déplaçant 4700 tonneaux de jauge assurait la liaison entre Alger et Marseille, a sombré le 9 janvier 1942 lors d’une tempête près des Baléares.
Quatre-vingt treize passagers ou membres d’équipage avaient survécu au naufrage.
Le 7 janvier 1942, le paquebot se porte au secours du JUMIEGES, en perdition au large de Minorque. Il ne trouvera pas le JUMIEGE, mais une mer démontée et une pression de plus en plus difficile à maintenir dans les chaudières. Après quelques heures les soutes et les machines sont noyées. Le commandant fait abandonner le navire qui part à la dérive et est soumis au gîte.
Le lendemain à midi le sort du paquebot est scellé : le Lamoricière coule et seuls 89 passagers pourront être rapatriés sur Marseille. A l’origine de cette tragédie : le combustible employé,  un ersatz de charbon en quantité à peine suffisante et de surcroît humide.
Il faudra attendre fin juin pour découvrir les photos de l’épave du Lamoricière et de sa découverte.
Pour échanger, discuter, apporter vos commentaires sur la découverte ce cette épave ou sur ce terrible nauffrage, vous disposez aussi d’une salle sur le forum de plongeur.com. Il suffit de venir ICI et de continuer la discussion.

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