http://librairie-marine.com/documents/romans/peisson.htm
Édouard Peisson est le second fils de Marius Peisson, plus connu sous son nom de journaliste au Petit Marseillais : Odysse Richemond. Enfant, il passe ses vacances à Ventabren, village dont sa mère est originaire. Il est élève du Petit Séminaire qu'il quitte pour l'école Saint-Joseph, où il passe son brevet.
Il se sent très tôt attiré par la mer, d'abord en écoutant les récits de son grand père qui a un peu navigué autrefois, ensuite par ses lectures, comme « les Aventures de Gordon Pym » d'Edgar Poe ou « Pirate » de Walter Scott. À 17 ans, il rencontre la famille de marins-armateurs de son ami Jean-Pierre Mattei.
À la fin de l'hiver 1914, alors qu'il n'a que 18 ans, il embarque en qualité de pilotin sur le Madonna, un paquebot transatlantique., en tant que radio-télégraphiste, puis capitaine de la marine marchande, navigue pour le compte des compagnies de transports maritimes Paquet et Transatlantique. Il parcourut ainsi la Méditerranée, la ligne de l'Atlantique vers les États-Unis et la mer Blanche, les mers du Sud, sur divers cargos et paquebots. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert sur des transports de troupes et de munitions. En décembre 1919, la traversée qu'il effectue d'Alger à Rouen dans une tempête se fait à voile sur une goélette à cinq mats et machines auxiliaires Ses navigations se font plutôt sur des navires à vapeur. Il connait les premiers moteurs diesel, notamment sur le paquebot Lamoricière, sur lequel il embarque en 1921, et dont le naufrage, en 1942, à pu inspirer sa trilogie Le Sel de la mer.
En 1922, un décret ministériel a pour effet de réduire de manière drastique les effectifs de la marine marchande et entraîne le désarmement de nombreux navires.
En 1924, Peisson se retrouve sans travail. Il passe un concours de rédacteur à la Préfecture des Bouches-du-Rhône, mais il n'apprécie guère son nouveau métier qu'il trouve absurde et ennuyeux. C'est alors qu'il commence à écrire.
En 1936, il démissionne de son emploi préfectoral pour se consacrer uniquement à la littérature. Il quitte Marseille pour s'installer à Luynes dont il ne s'absente que pour de brefs séjours à Paris.
Aux côtés notamment de Marc Bernard, Eugène Dabit et Tristan Rémy, Peisson fait partie pendant quelque temps du groupe des « écrivains prolétariens » rassemblés autour du quotidien Nouvel Âge d'Henri Poulaille
Élu membre de l'Académie de Marseille en 1939, Peisson s'y rend depuis Luynes pour en suivre régulièrement et avec plaisir les séances.
Il reçoit le grand prix de l'Académie française en 1940 pour Le voyage d'Edgar. Il se lie à Blaise Cendrars, réfugié à Aix-en-Provence de 1940 à 1944, qui lui dédie son ouvrage L'homme couvert de dollars en 1946 et évoque, dans L'Homme foudroyé le soutien que Peisson lui a apporté pour recommencer à écrire.
extraits lu sur google book
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